Le Karaté KYOSHINDO


L'école de Karaté de L'Ancienne-Lorette existe depuis 1982. Cet organisme à but non lucratif est entièrement voué à la promotion et à la diffusion du karaté. En effet, depuis 1982, Jacques LABRECQUE (ceinture noire, huitième degré) a formé plus de 100 ceintures noires et initié au karaté environ 7000 participants. Depuis ses débuts en 1982, l'école de Karaté de L'Ancienne-Lorette était affiliée à la Fédération Yoseikan Karaté-Do. C'est en avril 2002, que le conseil d'administration du Club de Karaté de L'Ancienne-Lorette, suivant la recommandation de son directeur technique Jacques LABRECQUE, décide de faire bande à part et de fonder le style de karaté Kyoshindo.

 

Cette décision vise surtout à s'assurer une plus grande marge de manoeuvre et une plus grande autonomie, au niveau de l'enseignement, dans la programmation des différents examens de ceintures et dans la diversification des activités en rapport avec les arts martiaux...

 

Compte tenu que l'école de L'Ancienne-Lorette était, avec ses quelque 200 participant(e)s, l'une des plus importantes au sein du Yoseikan, et compte tenu qu'elle s'est déjà nettement démarquée lors de la participation à de nombreuses compétitions, la direction du Kyoshindo a le « feu sacré » et l'optimisme nécessaire pour réaliser cet objectif d'assurer une bonne visibilité du Karaté Kyoshindo.

 

Le nom du nouveau style de karaté n'a pas été choisi au hasard. Il l'a été suivant les conseils de personnes d'origine japonaise, connaissant donc suffisamment la langue orientale pour en choisir une combinaison de mots évocateurs de la signification profonde des arts martiaux. Dans le nom KYOSHINDO, il y a trois mots révélateurs :

 

  • KYO : qui veut dire principe, méthode, enseignement, techniques
  • SHIN : qui veut dire Coeur , esprit, vérité, nouveau             
  • DO : qui veut dire la Voie.

 

Donc Kyoshindo pourrait se traduire comme :

  • L'enseignement nouveau de la voie avec le coeur et l'esprit,
  • L'enseignement d'un art nouveau avec le coeur et l'esprit.

 

En cela, le Kyoshindo entend donc respecter le plus fidèlement possible les principes à la fois moraux, philosophiques, physiques et sportifs de tout art martial qui se respecte, et sans donner de façon outrancière dans le « spectaculaire » qui caractérise trop souvent les arts martiaux occidentaux. Est-il besoin de rappeler que ces principes accordent la plus haute importance à la discipline, la concentration, la maîtrise de soi, la forme physique, l'autodéfense, le respect de soi et des autres, bref une harmonie la plus complète possible entre le corps et l'esprit.

 

Le programme de karaté du Kyoshindo comporte un conditionnement physique important et s'accompagne d'un entraînement technique qui permet d'apprendre à parer les attaques de l'adversaire, de le contre-attaquer le plus rapidement possible. L'entraînement au karaté est une récréation pour le corps et l'esprit. Il constitue une culture physique très complète et particulièrement captivante. Toutes les parties du corps entrent en jeu, se développent harmonieusement et acquièrent force, souplesse et bonne condition physique.

 

L'école encourage en outre ses membres à participer à des compétitions de karaté, en défrayant une partie des frais d'inscription. On y enseigne une multitude de techniques de bases, les KATAS (forme de combat pratiqué seul contre des adversaires imaginaires), l'autodéfense et les techniques de combat. Il faut savoir que le tout se déroule dans des conditions sécuritaires, l'autodéfense se pratiquant toujours sur des TATAMIS (tapis), le combat étant réglementé par le port obligatoire d'équipements de protection.

 

Par ailleurs, l'école veut aussi promouvoir la diversité et les aptitudes personnelles de ses participant(e)s. Elle encourage donc la pratique d'activités connexes aux arts martiaux : Jiu-Jitsu (autodéfense), pratique de certaines armes japonaises traditionnelles (Nunchakus, Bo, Sai...), présentation de spectacles de démonstration, participation à des compétitions, organisation d'un stage annuel de karaté intensif.